Quelques tirade provenant de plusieurs films :
American Beauty
C'était une de ces journées grises où il va se mettre à
neiger d'une minute à l'autre, où il y a comme de l'électricité dans
l'air, tu peux presque l'entendre, tu
vois ? Et ce sac était là en train de danser avec moi comme un enfant qui
m'invitait à jouer avec lui.
Pendant 15 minutes. C'est là que j'ai compris qu'il y
avait autre chose au-delà de l'univers, plus loin que la vie. Je sentais cette
force incroyablement bienveillante qui me disait qu'il n'y a aucune raison
d'avoir peur, jamais. Sorties du contexte les images n'ont aucun sens je sais
mais ça m'aide à m'en souvenir... J’ai besoin de m'en souvenir. Parfois je me
dis qu'il y a tellement de beauté dans le monde que s'en est insoutenable. Et
mon cœur est sur le point de s'abandonner...
Inception
-J'éprouve des remords, mais peu importe ce que je fais,
peu importe tout le désespoir que je ressens et peu importe le chaos dans
lequel je suis ; ces remords sont toujours présents pour me rappeler la vérité.
-Tu parles de quelle vérité ?
- C'est que l'idée qui t'a incité a douter de ta réalité
est venue de moi.
L'associé du diable
Dieu aime regarder. C'est un farceur. Il accorde à l'homme
les instincts. Il vous fait ce cadeau extraordinaire et ensuite qu'est-ce qu'il
s'empresse de faire pour son propre divertissement, sa propre dimension
cosmique personnelle ? Il établit des règles en opposition. C'est d'un mauvais
goût épouvantable.
Regarde mais surtout ne touche pas, touche mais surtout ne
goûte pas. Goûte, n'avale surtout pas. Et pendant que vous êtes tous là à
sautiller d'un pied sur l'autre, lui,
qu'est-ce qu'il fait ? Il se fend la poire. C'est un refoulé, c'est un
sadique. C'est un proprio qu'habite même pas l'immeuble.
Vénérer un truc pareil ? JAMAIS.
- mieux vaut régner en enfer qu'être esclave au paradis,
c'est ça ?
Pourquoi pas ? J'ai passé mon existence ici moi, je suis
resté collé à l'homme depuis qu'on l'a
mis là ! J'ai nourri chacune des sensations que l'homme a eu la bonne
inspiration d'avoir. J'ai cherché à lui donner ce qu'il voulait. Je ne l'ai
jamais jugé. Pourquoi ? Parce que je n'ai jamais rejeté l'homme en dépit de
toutes ses imperfections, parce que moi
j'aime l'homme. J'suis un humaniste, peut-être même le dernier humaniste.
Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des
loups.
Une créature de Dieu. La créature parfaite de Dieu. Et je
l'ai mis en garde pourtant, je l'ai
mis en garde à chacun des pas qu'il faisait en le
regardant rebondir dans tous les sens comme
un jouet déglingué.
Il est la figure emblématique des mille prochaines années.
Les gens comme lui, cest pas par hasard
qu'ils existent. On aiguise tellement les appétits humains
qu'ils pourraient fusionner n'importe
quel atome de leur désir acéré. On bâtit des égos de la
taille des cathédrales et la fibre optique
relie l'ensemble du monde à chaque pulsion du plus petit
égo. On rend bandant les rêves les plus tartes à force de billets verts, de
tocs, de plaqués, de paillettes, jusqu'à ce que le dernier des humains se
prenne pour un empereur et devienne son propre dieu. Et une fois qu'il en est
là, pendant qu'on s'étripe pour un marché ou un autre, qui s'intéresse à la
planète ? L’air vicié, l'eau souillée ? Même le miel des abeilles prend le goût
métallique des pluies radioactives. Et ça n'arrête jamais, ça va de plus en
plus vite.
On ne prend pas le temps de réfléchir, de préparer, on
joue notre avenir en bourse alors qu'il n'y a déjà plus d'avenir. Le train
s'est emballé. Il y a des milliards de gens comme cela qui courent vers
l'avenir. Chacun d'eux se prépare à fourrer son poing jusqu'au coude dans le
cul de l'ex-planète de Dieu et à se lécher les doigts avant de les poser sur le
clavier virginal de son ordinateur pour y noter ces saloperies de chiffres de
merde.
Seulement un jour ça s'arrête. Un jour où l'autre il faut payer. Tu es allé un peu trop loin pour quitter le jeu en cours de partie. Ton ventre est trop plein, le corps endolori, tes yeux sont injectés de sang, et tu ne peux plus qu'appeler à l'aide. Mauvaise nouvelle : il n'y a plus personne! Tu es tout seul! Tu n'est plus que la petite créature parfaite de Dieu. C'est peut-être vrai ce qu'on dit.. Peut-être que Dieu a lancé les dés une fois de trop. Peut-être même qu'il nous a tous abandonné.
Seulement un jour ça s'arrête. Un jour où l'autre il faut payer. Tu es allé un peu trop loin pour quitter le jeu en cours de partie. Ton ventre est trop plein, le corps endolori, tes yeux sont injectés de sang, et tu ne peux plus qu'appeler à l'aide. Mauvaise nouvelle : il n'y a plus personne! Tu es tout seul! Tu n'est plus que la petite créature parfaite de Dieu. C'est peut-être vrai ce qu'on dit.. Peut-être que Dieu a lancé les dés une fois de trop. Peut-être même qu'il nous a tous abandonné.
V pour Vendetta
- qui êtes vous ?
- Qui ? « qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « qu'est ce que ? » et ce que je suis c'est un homme en dessous un masque.
- ça je le vois.
- de toute évidence. Je ne mets pas en doute ton sens de l'observation, je ne fais que mettre en exergue le paradoxe qui est de demander à un homme masqué qui il est.
- ah, d'accord.
- mais en cette nuit des plus favorables, daigne me permettre à défaut d'un banal sobriquet de te présenter les caractéristiques de ce dramatis personna. Voilà ! Vois en moi l'image d'un humble déterrent de Vaudeville distribué vicieusement dans les rôles de victime et de vilain par les vicissitudes de la vie. Ce visage, plus qu'un vil vernis de vanité, est un vestige de la vox populi aujourd'hui vacante, évanouie. Cependant, cette vaillante visite d'une vexation passée se retrouve vivifiée et a fait voeu de vaincre cette vénale et virulente vermine vantant le vice et versant dans la vicieusement violente et vorace violation de la volition ! Un seul verdict : la vengeance. Une vendetta telle une offrande votive mais pas en vain, car sa valeur et sa voracité viendront un jour faire valoir le vigilent et le vertueux. Ahahah. En vérité, ce velouté de verbiages vire vraiment au verbeux, alors laisse moi simplement ajouter que c'est un véritable honneur que de te rencontrer. Appelle-moi V. »
- Qui ? « qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « qu'est ce que ? » et ce que je suis c'est un homme en dessous un masque.
- ça je le vois.
- de toute évidence. Je ne mets pas en doute ton sens de l'observation, je ne fais que mettre en exergue le paradoxe qui est de demander à un homme masqué qui il est.
- ah, d'accord.
- mais en cette nuit des plus favorables, daigne me permettre à défaut d'un banal sobriquet de te présenter les caractéristiques de ce dramatis personna. Voilà ! Vois en moi l'image d'un humble déterrent de Vaudeville distribué vicieusement dans les rôles de victime et de vilain par les vicissitudes de la vie. Ce visage, plus qu'un vil vernis de vanité, est un vestige de la vox populi aujourd'hui vacante, évanouie. Cependant, cette vaillante visite d'une vexation passée se retrouve vivifiée et a fait voeu de vaincre cette vénale et virulente vermine vantant le vice et versant dans la vicieusement violente et vorace violation de la volition ! Un seul verdict : la vengeance. Une vendetta telle une offrande votive mais pas en vain, car sa valeur et sa voracité viendront un jour faire valoir le vigilent et le vertueux. Ahahah. En vérité, ce velouté de verbiages vire vraiment au verbeux, alors laisse moi simplement ajouter que c'est un véritable honneur que de te rencontrer. Appelle-moi V. »
« - vous m'avez torturée, pourquoi ??
- tu disais vouloir vivre en ignorant la peur, j'aurais souhaité un moyen plus doux mais il n'existait pas. Je sais ne jamais peut-être obtenir ton pardon, mais tu ne comprendras jamais non plus combien j'ai souffert.. chaque jour me renvoyait à l'image que tu as de moi aujourd'hui, chaque jour je voulais y mettre fin, mais je savais que chacun de tes refus me l'interdisait.
- vous êtes cinglé ! Vous êtes vicieux !
- tu aurais pu tout arrêter, tu aurais pu céder mais tu ne l'as pas fait, pourquoi ?
- laissez moi tranquille, je vous déteste !
- nous y voilà ! Moi aussi au début je croyais que c'était de la haine, je ne ressentais que ça, elle avait construit mon univers, m'avait emprisonné, appris à manger, boire, respirer, je pensais mourir de toute cette haine dans les veines ! Mais il s'est passé quelque chose, il m'est arrivé la même chose qu'à toi.
- ça suffit, j'en ai assez d'écouter vos mensonges.
- oui, j'ai créé un mensonge, mais c'est en y croyant que tu as découvert la vérité qui est en toi. Ce qui était vrai dans cette cellule l'est toujours, je n'ai aucun rapport avec ce que tu as pu y ressentir.
- j'arrive plus à ressentir la moindre chose.
- n'essaie pas de ressembler à ce que tu as fui toute ta vie. Écoute moi, c'est peut être l'instant le plus important de ta vie, accepte le. Ils t'ont pris tes parents […] ils t'ont tout pris sauf la vie. N'as tu pas cru alors que c'était tout ce qui te restait ? Uniquement ta vie ? Mais tu savais que tu te trompais. Tu as trouvé autre chose, dans cette cellule tu as trouvé une chose qui importait plus que ta vie parce que lorsqu'ils menaçaient de te tuer si tu ne leur donnais pas ce qu'ils voulaient, tu as répondu que tu préférais mourir, tu as regardé ta mort en face, tu étais calme, sereine. Essaie à présent de ressentir la même chose. »
- tu disais vouloir vivre en ignorant la peur, j'aurais souhaité un moyen plus doux mais il n'existait pas. Je sais ne jamais peut-être obtenir ton pardon, mais tu ne comprendras jamais non plus combien j'ai souffert.. chaque jour me renvoyait à l'image que tu as de moi aujourd'hui, chaque jour je voulais y mettre fin, mais je savais que chacun de tes refus me l'interdisait.
- vous êtes cinglé ! Vous êtes vicieux !
- tu aurais pu tout arrêter, tu aurais pu céder mais tu ne l'as pas fait, pourquoi ?
- laissez moi tranquille, je vous déteste !
- nous y voilà ! Moi aussi au début je croyais que c'était de la haine, je ne ressentais que ça, elle avait construit mon univers, m'avait emprisonné, appris à manger, boire, respirer, je pensais mourir de toute cette haine dans les veines ! Mais il s'est passé quelque chose, il m'est arrivé la même chose qu'à toi.
- ça suffit, j'en ai assez d'écouter vos mensonges.
- oui, j'ai créé un mensonge, mais c'est en y croyant que tu as découvert la vérité qui est en toi. Ce qui était vrai dans cette cellule l'est toujours, je n'ai aucun rapport avec ce que tu as pu y ressentir.
- j'arrive plus à ressentir la moindre chose.
- n'essaie pas de ressembler à ce que tu as fui toute ta vie. Écoute moi, c'est peut être l'instant le plus important de ta vie, accepte le. Ils t'ont pris tes parents […] ils t'ont tout pris sauf la vie. N'as tu pas cru alors que c'était tout ce qui te restait ? Uniquement ta vie ? Mais tu savais que tu te trompais. Tu as trouvé autre chose, dans cette cellule tu as trouvé une chose qui importait plus que ta vie parce que lorsqu'ils menaçaient de te tuer si tu ne leur donnais pas ce qu'ils voulaient, tu as répondu que tu préférais mourir, tu as regardé ta mort en face, tu étais calme, sereine. Essaie à présent de ressentir la même chose. »
Mr Nobody
Qu'y avait-il avant le big
bang ? il n'y avait pas d'avant parce qu'avant le big bang, le temps n'existait
pas.
Le temps résulte de l'expansion même de l'univers, mais que se passera t il quand l'expansion de l'univers aura achevé sa course et inversera son mouvement ?
Quelle sera la nature du temps après ?
Si la théorie des cordes est exacte, l'univers possèderait 9 dimensions spatiales et 1 dimension temporelle.
On peut imaginer qu'au départ toutes les dimensions étaient entortillées et qu'au cours du big bang, les trois dimensions spatiales que nous connaissons (hauteur, largeur, profondeur) et la dimension temporelle (le temps) se sont déployées, et les 6 autres demeurent minuscules, enroulées sur elles même.
Et si on admet le fait qu'on vit dans un univers aux dimensions enroulées, alors comment faire la part entre l'illusion et la réalité ?
Le temps pour nous, tel que nous le connaissons, est une dimension qu'on ne peut parcourir que dans une seule direction.
Mais qu’arriverait-il si une autre des dimensions n'était pas spatiale mais temporelle ?
Si on mélange la purée et la sauce, après on ne peut plus les séparer.
La fumée sort de la cigarette de papa mais elle ne retourne jamais dedans.
On ne peut pas revenir en arrière, c'est pour ça que c'est dur de choisir.
il faut faire le bon choix. tant qu'on ne choisit pas, tout reste possible. »
[…]
Avant il ne pouvait pas faire de choix parce qu'il ne savait pas ce qui allait arriver.
Maintenant que le petit garçon sait ce qui va se passer, il n'arrive pas à faire un choix.
Le temps résulte de l'expansion même de l'univers, mais que se passera t il quand l'expansion de l'univers aura achevé sa course et inversera son mouvement ?
Quelle sera la nature du temps après ?
Si la théorie des cordes est exacte, l'univers possèderait 9 dimensions spatiales et 1 dimension temporelle.
On peut imaginer qu'au départ toutes les dimensions étaient entortillées et qu'au cours du big bang, les trois dimensions spatiales que nous connaissons (hauteur, largeur, profondeur) et la dimension temporelle (le temps) se sont déployées, et les 6 autres demeurent minuscules, enroulées sur elles même.
Et si on admet le fait qu'on vit dans un univers aux dimensions enroulées, alors comment faire la part entre l'illusion et la réalité ?
Le temps pour nous, tel que nous le connaissons, est une dimension qu'on ne peut parcourir que dans une seule direction.
Mais qu’arriverait-il si une autre des dimensions n'était pas spatiale mais temporelle ?
Si on mélange la purée et la sauce, après on ne peut plus les séparer.
La fumée sort de la cigarette de papa mais elle ne retourne jamais dedans.
On ne peut pas revenir en arrière, c'est pour ça que c'est dur de choisir.
il faut faire le bon choix. tant qu'on ne choisit pas, tout reste possible. »
[…]
Avant il ne pouvait pas faire de choix parce qu'il ne savait pas ce qui allait arriver.
Maintenant que le petit garçon sait ce qui va se passer, il n'arrive pas à faire un choix.
Confession d'un cannibal
Parfois je fais un rêve. Dans ce rêve, ma vie est lisse et ordonnée, elle a un sens. Chaque chose est justifiée, chaque chose est à sa place, je n'ai plus peur.
D'une certaine façon, grâce à ce rêve, je n'suis plus la personne que j'ai été : étudiante diplômée, celle qui prend des notes de façon compulsive, celle qui pose éternellement des questions, cette fille qui cherchait comment combler ce vide en elle, comment apaiser ce sentiment de manque.
J'ai abandonné tout cela pour devenir quelque chose d'autre, quelque chose de pur.
J'ai enfin trouvé ce que je cherchais, parce que dans ce rêve je ne suis plus seule, il y a une autre personne. Je ne la distingue pas encore mais tout en moi se dirige vers elle ; une personne qui se dissimule à mon regard mais qui est bien présente. Rien que de la savoir là, je sens mes peurs se dissiper telles des nappes de brouillard sur un lac.
Et je me réveille. Est-ce un tort de chercher la personne qui saura lire en vous, dans les recoins les plus sombres de votre cœur, et qui vous aimera malgré tout ?
Parfois je fais un rêve. Dans ce rêve, ma vie est lisse et ordonnée, elle a un sens. Chaque chose est justifiée, chaque chose est à sa place, je n'ai plus peur.
D'une certaine façon, grâce à ce rêve, je n'suis plus la personne que j'ai été : étudiante diplômée, celle qui prend des notes de façon compulsive, celle qui pose éternellement des questions, cette fille qui cherchait comment combler ce vide en elle, comment apaiser ce sentiment de manque.
J'ai abandonné tout cela pour devenir quelque chose d'autre, quelque chose de pur.
J'ai enfin trouvé ce que je cherchais, parce que dans ce rêve je ne suis plus seule, il y a une autre personne. Je ne la distingue pas encore mais tout en moi se dirige vers elle ; une personne qui se dissimule à mon regard mais qui est bien présente. Rien que de la savoir là, je sens mes peurs se dissiper telles des nappes de brouillard sur un lac.
Et je me réveille. Est-ce un tort de chercher la personne qui saura lire en vous, dans les recoins les plus sombres de votre cœur, et qui vous aimera malgré tout ?
Tragédie, accident, mort ;
on ne peut être que spectateur.
Imaginez une chute pareille, le trottoir venant à votre rencontre.
On dit que le vertige n'est pas la peur de tomber mais la peur de vouloir
sauter dans un recoin sombre de notre âme, peut-être est ce notre désir à tous
: faire le grand saut.
Le talentueux monsieur
Ripley
Quoiqu'on puisse faire, des choses horribles qui font souffrir les autres, on comprend la raison de ses actes, dans sa tête. On n'voit jamais personne qui pense être vraiment monstrueux.
Tu n'penses jamais à ranger le passé dans une pièce obscure, la cave, quelque part ? Tourner la clef et ne jamais y revenir ? c'est ce que je fais moi.
et puis un jour on rencontre quelqu'un et on n'a qu'une envie : lui remettre la clef, dire "ouvre la porte, entre", mais on se retient parce qu'il fait noir et qu'il y a des démons, et on veut que personne ne voit combien c'est hideux.
J’y pense tout le temps : ouvrir la porte. Tu sais, laisser entrer le soleil, tout nettoyer.
Si j'avais une gigantesque gomme pour pouvoir tout effacer, à commencer par moi.. seulement tu sais, si.. Je sais pas.
Quoiqu'on puisse faire, des choses horribles qui font souffrir les autres, on comprend la raison de ses actes, dans sa tête. On n'voit jamais personne qui pense être vraiment monstrueux.
Tu n'penses jamais à ranger le passé dans une pièce obscure, la cave, quelque part ? Tourner la clef et ne jamais y revenir ? c'est ce que je fais moi.
et puis un jour on rencontre quelqu'un et on n'a qu'une envie : lui remettre la clef, dire "ouvre la porte, entre", mais on se retient parce qu'il fait noir et qu'il y a des démons, et on veut que personne ne voit combien c'est hideux.
J’y pense tout le temps : ouvrir la porte. Tu sais, laisser entrer le soleil, tout nettoyer.
Si j'avais une gigantesque gomme pour pouvoir tout effacer, à commencer par moi.. seulement tu sais, si.. Je sais pas.
Schizophrenia
Je ne suis pas content de moi, tout est allé trop vite. J'avais imaginé tout
autre chose, une scène beaucoup plus dramatique, plus excitante. Je dois quand
même continuer une partie du plan que j'avais prévu ; tout d'abord il faut
que la mère puisse examiner le corps de son fils, elle doit se rendre compte
qu'il est complètement inerte – cela va lui inspirer du respect. Mais voilà
qu'elle-même ne bouge plus du tout. J'ai l'impression qu'elle me fait la
comédie, elle fait la morte comme un animal traqué par un chasseur.. je suis
persuadé qu'elle fait semblant. Mais à bien y regarder, peut-être qu'elle a
quand même un grave malaise.. personne ne peut arriver à feindre aussi bien,
c'est impossible. Je ne veux pas qu'elle reste sans connaissance, elle doit
absolument se rendre compte de ce qui se passe. Si elle ne revient pas à elle
je n'ai plus la situation en main, tout mon plan s'écroule, c'est une vraie
catastrophe.
Shining
Est-ce que tu sais comment je savais qu'on t'appelle « canard » ? Tu as compris de quoi je parle je suppose. Je me rappelle, lorsque j'étais encore tout môme, ma grand-mère et moi avions des conversations des heures entières sans jamais avoir ouvert la bouche. Elle appelait ça le Shining, et pendant longtemps j'ai cru que nous étions les deux seuls à avoir le Shining, comme toi tu as cru sans doute que tu étais le seul. Mais d'autres ont ce pouvoir, quoique la plupart l'ignorent ou ne veulent pas y croire. Il y a longtemps que ça t'est venu ? Pourquoi tu ne veux pas en parler ?
Est-ce que tu sais comment je savais qu'on t'appelle « canard » ? Tu as compris de quoi je parle je suppose. Je me rappelle, lorsque j'étais encore tout môme, ma grand-mère et moi avions des conversations des heures entières sans jamais avoir ouvert la bouche. Elle appelait ça le Shining, et pendant longtemps j'ai cru que nous étions les deux seuls à avoir le Shining, comme toi tu as cru sans doute que tu étais le seul. Mais d'autres ont ce pouvoir, quoique la plupart l'ignorent ou ne veulent pas y croire. Il y a longtemps que ça t'est venu ? Pourquoi tu ne veux pas en parler ?
Et bien, vois-tu canard,
quand quelque chose se passe ça peut laisser des traces comme sur la neige, ou disons
comme lorsqu'on laisse brûler un toast, tu vois ? Peut-être que des
événements passés peuvent laisser une autre sorte de trace derrière eux, non
pas des traces que tout le monde peut voir mais des traces que les personnes
qui ont le Shining peuvent voir. De même, elles peuvent voir ce qui ne s'est
pas encore produit et parfois elles peuvent voir ce qui s'est passé il y a très
longtemps. Je crois qu'un tas de chose se sont passées ici, précisément dans
cet hôtel au cours des années, et pas toutes recommandables.
Pulp Fiction
La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises
égoïstes que fait sans fin, surgir l’œuvre du malin. Béni soit-il
l’homme de bonne volonté qui, au nom de la charité se fait le berger des
faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes,
car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés.
J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse
et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à
néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est
l’éternel quand sur toi, s’abattra la vengeance du Tout-Puissant !
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