Il s'agit d'une adaptation (totalement
arbitraire) des romans éponymes de Conan Doyle, transposant l'époque
dans laquelle évoluent les deux personnages de la fin du XIXe siècle
au XXIe siècle.
Tout d'abord, j'ai eu peur.. Je me suis
dit « outch, ça va être du déjà-vu, ça va être raté
blabla ». En bref, je n'partais pas du tout dans un état
d'esprit favorable pour apprécier cette série.
Mauvaise foi légendaire, 5 minutes après le commencement de l'épisode 1, je me suis dit « Voilà, c'était couru d'avance, j'aime pas. Je coupe. »
Puis est venue la question Ô combien existentielle « Si je coupe, je fais quoi ? », la réponse était « rien », donc j'ai laissé.
Et là, surprise, grande surprise, j'ai accroché, et vraiment bien accroché en plus ! (tant et si bien qu'en deux ou trois jours, j'ai regardé tous les épisodes).
Mauvaise foi légendaire, 5 minutes après le commencement de l'épisode 1, je me suis dit « Voilà, c'était couru d'avance, j'aime pas. Je coupe. »
Puis est venue la question Ô combien existentielle « Si je coupe, je fais quoi ? », la réponse était « rien », donc j'ai laissé.
Et là, surprise, grande surprise, j'ai accroché, et vraiment bien accroché en plus ! (tant et si bien qu'en deux ou trois jours, j'ai regardé tous les épisodes).
Série télévisée britannique, créée
par Mark Gatiss et Steven Moffat, la série comporte actuellement 6
épisodes -deux saisons de trois épisodes- d'environ 1h30.
LES PERSONNAGES RÉCURRENTS
Sherlock Holmes
Sherlock est un jeune homme grand,
élancé et élégant aux cheveux noirs et bouclés (il est décrit
de façon similaire dans les romans originaux), capable de tenir des
raisonnements et d'aboutir à des conclusions à partir d'une
incroyable quantité d'informations et d'observations de détails qui
semblent insignifiants aux yeux de beaucoup.
Se considérant lui-même comme un « sociopathe de haut niveau », il affirme avoir inventé pour lui la fonction de détective consultant11, et possède un esprit analytique unique, qu'il utilise pour résoudre des crimes, les plus étranges et déroutants possible, et se défaire ainsi un temps de l'ennui qui constitue son quotidien. Il fait preuve d'une « arrogance provocatrice, d'une tendance geek et d'une intelligence supérieure, proportionnelle à son inaptitude aux relations humaines. »
concentration.
John Watson
Il est, dans la série, impliqué dans les affaires de Holmes comme son assistant, l'aidant par ses compétences médicales. Ancien médecin militaire, il a été renvoyé chez lui après une blessure à l'épaule en Afghanistan, ayant entraîné ce que Holmes et son psychothérapeute diagnostiquent comme une claudication psychosomatique. Il utilise en effet une canne au début de la série, mais l'oubli de cette canne dans un restaurant confirme ce diagnostic plus tard dans le premier épisode. Son syndrome de stress post-traumatique est un élément récurrent de la série : en plus des symptômes physiques (boitement, tremblement intermittent), son esprit semble avoir été brisé par la guerre. Il s'agace facilement, mais a gardé sa capacité à ne pas perdre son sang-froid dans les situations stressantes, ainsi que ses aptitudes au tir.
Mycroft Holmes
Mycroft Holmes est le frère de Sherlock. Il enlève Watson et lui offre de l'argent en échange d'informations sur Holmes. Ce dernier le considère comme son « meilleur ennemi », en dépit de l'attention que son grand frère lui porte. Il semble travailler pour les services secrets du gouvernement de Sa Majesté et il détient un pouvoir conséquent : il est capable de contrôler les téléphones, de manœuvrer les caméras de surveillance et a accès à de nombreuses informations classées secret défense. Il possède aussi des dons de déduction, et corrige même Sherlock à certaines occasions, bien qu'il soit bien plus poli et civilisé que son jeune frère. Bien qu'il préfère éviter le travail de terrain, il garde toujours un œil sur les activités de son jeune frère qu'il affectionne réellement et pour qui il se fait régulièrement du souci, tout en le lui cachant, pudeur et fierté obligent.
James Moriarty
Jim Moriarty est l'antagoniste des deux premières saisons de la série, l'opposant d'Holmes et le seul criminel consultant au monde, de la même façon que Holmes est le seul détective consultant. Il est derrière tous les crimes des trois épisodes de la première saison, se comportant comme un sponsor ou un cerveau. Il montre un intérêt quasi obsessionnel pour Sherlock Holmes, bien qu'il n'hésite pas à essayer de le tuer lorsque son intérêt retombe. Conformément à la mission qu'il s'est choisie, il conseille les criminels et particulièrement Irène Adler, à qui il apprend à manipuler les « Frères Holmes », sans rien demander en échange, devenant impliqué dans les situations problématiques juste pour leur causer des difficultés.Nous pouvons déceler une réciproque admiration entre James et Sherlock, malgré tous leurs différents - et pas des moindres. Les deux, bien qu'essayant de se liquider, se respectent. Pourquoi ? Car tous deux possèdent une intelligence hors du commun, et pour cette raison se stimulent.
Mrs Hudson
Mme Hudson est la logeuse du 221B Baker Street. Sherlock Holmes est entré dans ses bonnes grâces après s'être assuré de l'exécution de son mari en Floride. Bien qu'elle répète qu'elle n'est pas leur gouvernante, elle passe du temps chez les « garçons » et elle semble au courant de nombre de leurs aventures. Son importance pour ses locataires est résumée par Sherlock : « Honte à toi, John Watson... Mrs Hudson, quitter Baker Street ? L'Angleterre s'écroulerait ! »
Se considérant lui-même comme un « sociopathe de haut niveau », il affirme avoir inventé pour lui la fonction de détective consultant11, et possède un esprit analytique unique, qu'il utilise pour résoudre des crimes, les plus étranges et déroutants possible, et se défaire ainsi un temps de l'ennui qui constitue son quotidien. Il fait preuve d'une « arrogance provocatrice, d'une tendance geek et d'une intelligence supérieure, proportionnelle à son inaptitude aux relations humaines. »
Ce caractère singulier lui vaut d'être traité par beaucoup,
notamment les membres des forces de police avec qui il collabore,
comme le médecin légiste Anderson ou le sergent Donovan, de
« taré » ou de « psychopathe ». Lorsque John
commente les déductions (ou inductions) de Sherlock, disant que
c'est brillant, celui-ci semble agréablement surpris, car, lui
dit-il, la plupart des gens lui disent d'« aller se faire
foutre». Il est sensible à la flatterie et aux compliments sur ses
capacité cognitives.
Holmes montre également de grandes aptitudes en athlétisme et en
combat rapproché, et sait se servir de divers types d'armes. Il
connaît également Londres comme sa poche et utilise un réseau
d'informateurs SDF ou graffeurs qu'il utilise comme « ses yeux
et ses oreilles ». Capable de mémoriser des centaines de
détails, il a cependant de grandes lacunes dans ses connaissances de
culture générale : par exemple, il ignorait que la Terre
tourne autour du Soleil avant de rencontrer John Watson. Enfin, il
est un adepte des nouvelles technologies et utilise à outrance les
SMS, Internet ou le GPS.
Ancien fumeur, il se servait du tabac (voire des drogues) pour
réfléchir, mais, du fait des lois anti-tabac modernes, il utilise
de multiples patchs de nicotine pour arriver à un état de
méditation propice à laconcentration.
John Watson
Il est, dans la série, impliqué dans les affaires de Holmes comme son assistant, l'aidant par ses compétences médicales. Ancien médecin militaire, il a été renvoyé chez lui après une blessure à l'épaule en Afghanistan, ayant entraîné ce que Holmes et son psychothérapeute diagnostiquent comme une claudication psychosomatique. Il utilise en effet une canne au début de la série, mais l'oubli de cette canne dans un restaurant confirme ce diagnostic plus tard dans le premier épisode. Son syndrome de stress post-traumatique est un élément récurrent de la série : en plus des symptômes physiques (boitement, tremblement intermittent), son esprit semble avoir été brisé par la guerre. Il s'agace facilement, mais a gardé sa capacité à ne pas perdre son sang-froid dans les situations stressantes, ainsi que ses aptitudes au tir.
Il devient colocataire de Holmes au 221B Baker Street au début du
premier épisode, le lendemain de leur rencontre. Physiquement son
opposé, il est petit et blond, et leurs différences physiques sont
à l'avantage de Holmes, qui semble alors plus grand qu'il ne l'est
vraiment lorsqu'il est photographié à côté de Watson. Gentil,
attentionné et humain, John Watson est le contrepoint de
l'intelligence froide de Sherlock. Il s'occupe de l'aspect pratique
de leur colocation, fait les courses et prend un job pour payer leurs
factures. Watson participe à la notoriété de Sherlock Holmes en
publiant les récits de leurs enquêtes sur son blog, qui devient
plus populaire que le propre site Internet de Holmes (qui consiste en
un recueil de techniques d'expertise très pointues et spécialisées).
Ayant un fort sens de l'intégrité personnelle, probablement héritée
de son entraînement militaire et de son éducation médicale, il se
montre incroyablement loyal envers son nouveau colocataire, et refuse
l'argent offert par Mycroft Holmes pour espionner son frère. Il est
cependant capable d'utiliser la force, parfois pour tuer, lorsque la
vie de quelqu'un est menacée, et ne montre pas de signe de remords
par la suite.
Il met aussi
un point d'honneur à détromper les personnes qui pensent que lui et
Holmes forment un couple. Sa relation avec Holmes évolue au cours de
la deuxième saison, où Watson devient moins impressionné par les
capacités déductives de son compagnon, et son rôle est d'ailleurs
mis en avant.Mycroft Holmes
Mycroft Holmes est le frère de Sherlock. Il enlève Watson et lui offre de l'argent en échange d'informations sur Holmes. Ce dernier le considère comme son « meilleur ennemi », en dépit de l'attention que son grand frère lui porte. Il semble travailler pour les services secrets du gouvernement de Sa Majesté et il détient un pouvoir conséquent : il est capable de contrôler les téléphones, de manœuvrer les caméras de surveillance et a accès à de nombreuses informations classées secret défense. Il possède aussi des dons de déduction, et corrige même Sherlock à certaines occasions, bien qu'il soit bien plus poli et civilisé que son jeune frère. Bien qu'il préfère éviter le travail de terrain, il garde toujours un œil sur les activités de son jeune frère qu'il affectionne réellement et pour qui il se fait régulièrement du souci, tout en le lui cachant, pudeur et fierté obligent.
James Moriarty
Jim Moriarty est l'antagoniste des deux premières saisons de la série, l'opposant d'Holmes et le seul criminel consultant au monde, de la même façon que Holmes est le seul détective consultant. Il est derrière tous les crimes des trois épisodes de la première saison, se comportant comme un sponsor ou un cerveau. Il montre un intérêt quasi obsessionnel pour Sherlock Holmes, bien qu'il n'hésite pas à essayer de le tuer lorsque son intérêt retombe. Conformément à la mission qu'il s'est choisie, il conseille les criminels et particulièrement Irène Adler, à qui il apprend à manipuler les « Frères Holmes », sans rien demander en échange, devenant impliqué dans les situations problématiques juste pour leur causer des difficultés.Nous pouvons déceler une réciproque admiration entre James et Sherlock, malgré tous leurs différents - et pas des moindres. Les deux, bien qu'essayant de se liquider, se respectent. Pourquoi ? Car tous deux possèdent une intelligence hors du commun, et pour cette raison se stimulent.
Mrs Hudson
Mme Hudson est la logeuse du 221B Baker Street. Sherlock Holmes est entré dans ses bonnes grâces après s'être assuré de l'exécution de son mari en Floride. Bien qu'elle répète qu'elle n'est pas leur gouvernante, elle passe du temps chez les « garçons » et elle semble au courant de nombre de leurs aventures. Son importance pour ses locataires est résumée par Sherlock : « Honte à toi, John Watson... Mrs Hudson, quitter Baker Street ? L'Angleterre s'écroulerait ! »
Elle est, pour ainsi dire, la "grand-mère de coeur" de Sherlock et John.
Envahissante certes, mais attendrissante.
Sherlock/John, une amitié insolite !
Rien ne les destinait à voir leur vie se croiser, et pourtant.
En bref, John et Sherlock, un tandem de choc, chacun attachant à sa manière.
D'ailleurs, je ne sais pas trop la raison pour laquelle au fil des épisodes nous nous attachons à Sherlock.. peut-être parce qu'il nous fascine, et parce que se dit plus ou moins consciemment"ce n'est pas de sa faute". Sans doute aussi que, tout comme John, nous acceptons et nous disons "il est comme ça, c'est Sherlock."
John, quant à lui, nous attendrit avec sa petite tête de fouine fraichement sortie de son terrier. Il est le complice de Sherlock, puits de patience et on ne peut plus fidèle en amitié. Si, il faut bien le dire, ce n'est pas pour lui que l'on regarde la série, il est celui sans qui Sherlock ne serait pas Sherlock. Rôle primaire - partagé avec celui d'Holmes - pour un personnage secondaire, mais primordial quant à la réussite de cette série.
Pour la suite, il faut attendre 2013..
Envahissante certes, mais attendrissante.
Sherlock/John, une amitié insolite !
Rien ne les destinait à voir leur vie se croiser, et pourtant.
John
a besoin de se poser, et pour cela cherche à vivre en collocation,
n'ayant pas de grands revenus. Seulement, un souci se pose à lui, souci
qu'il résumera en une phrase à l'un de ses amis "qui voudrait bien vivre
avec moi .. ?", ce à quoi l'ami en question lui répond "c'est marrant,
tu es la deuxième personne à me dire ça aujourd'hui." L'autre personne,
c'est Sherlock.
C'est ainsi que le tandem débute.
C'est ainsi que le tandem débute.
John fait la rencontre de Sherlock, et les choses se font rapidement ;
bien que ne se connaissant pas, les deux hommes visitent un appartement
et s'y installent dès le lendemain.
Sherlock, d'un naturel froid, antipathique, hautain, méprise évidemment
John, mais c'est ce même John qui réussira à lui faire décrocher un
sourire. Nous comprenons ainsi qu'une amitié nait, et - bien que
n'ayant rien en commun si ce n'est le règne de la justice (que Sherlock voit uniquement comme un jeu) -, qu'elle
n'est pas prête de s'arrêter.
Seulement voilà, Sherlock est un sociopathe, et est, il faut bien le dire, souvent insupportable. Il n'a "pas de coeur", est incapable de se mettre à la place de l'autre, et pour cette raison il n'est pas toujours évident pour John de supporter les sautes d'humeur de son acolyte.
Sherlock a une soudaine idée ? Il part, sans prévenir.
Il veut être seul ? Il prend le taxi et dit à John de se débrouiller pour rentrer.
Si 95% de la population ne pourrait le supporter plus de 12h, John y arrive, et pour cause : il s'est résigné et accepte le trouble comportemental de son ami.
Seulement voilà, Sherlock est un sociopathe, et est, il faut bien le dire, souvent insupportable. Il n'a "pas de coeur", est incapable de se mettre à la place de l'autre, et pour cette raison il n'est pas toujours évident pour John de supporter les sautes d'humeur de son acolyte.
Sherlock a une soudaine idée ? Il part, sans prévenir.
Il veut être seul ? Il prend le taxi et dit à John de se débrouiller pour rentrer.
Si 95% de la population ne pourrait le supporter plus de 12h, John y arrive, et pour cause : il s'est résigné et accepte le trouble comportemental de son ami.
Pour ma part, je vois ce duo un peu comme celui de Monk et Sharona/Nathalie, ou même, celui de Shawn et Gus (bien que dans ce dernier il s'agisse plus d'une histoire d'amitié de
longue date). Je m'explique : Monk, Shawn et Sherlock ont tous trois des
attitudes égoïstes, peu importe ce que leur coéquipier ressent, ils
savent que celui-ci les suivra de toute façon.
Mais pourquoi les coéquipiers en question restent-ils à la botte de ces
enquêteurs qui semblent ne leur montrer ni attention, ni respect ? Parce
qu'ils savent non seulement que leur acolyte, même s'ils sont
incapables de le montrer, les apprécie - et ainsi qu'il ne s'agit pas là
d'une amitié à sens unique, mais aussi et surtout parce qu'ils sont
conscients que sans eux, le génie, aussi brillant soit-il, ne pourrait
pas opérer.
Monk sans Sharona se révèlerait incapable de résoudre quelqu'enquête qu'il soit, Sherlock sans John le pourrait sans doute, mais moins rapidement, et sombrerait probablement dans la dépression, faute de trouver un quelconque amour autour de lui.
Monk sans Sharona se révèlerait incapable de résoudre quelqu'enquête qu'il soit, Sherlock sans John le pourrait sans doute, mais moins rapidement, et sombrerait probablement dans la dépression, faute de trouver un quelconque amour autour de lui.
Car,
et bien qu'il ne puisse pas réellement le reconnaitre, John apporte un
équilibre à Sherlock, il est l'ami qu'il lui fallait, le partenaire
idéal, malgré la rudesse dont il peut faire preuve à son encontre.
En bref, John et Sherlock, un tandem de choc, chacun attachant à sa manière.
D'ailleurs, je ne sais pas trop la raison pour laquelle au fil des épisodes nous nous attachons à Sherlock.. peut-être parce qu'il nous fascine, et parce que se dit plus ou moins consciemment"ce n'est pas de sa faute". Sans doute aussi que, tout comme John, nous acceptons et nous disons "il est comme ça, c'est Sherlock."
John, quant à lui, nous attendrit avec sa petite tête de fouine fraichement sortie de son terrier. Il est le complice de Sherlock, puits de patience et on ne peut plus fidèle en amitié. Si, il faut bien le dire, ce n'est pas pour lui que l'on regarde la série, il est celui sans qui Sherlock ne serait pas Sherlock. Rôle primaire - partagé avec celui d'Holmes - pour un personnage secondaire, mais primordial quant à la réussite de cette série.
Pour la suite, il faut attendre 2013..
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